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Les cultures ont besoins de divers éléments nitritifs afi de garantir leurs bon développement, en afin il y a des éléments où il est difficile d’intervenir en plein champs tel que la météo et autres facteur abiotique.

Les interventions se font sur la nutrition minérale en apportant différent éléments comme le schéma si dessus le montre en apportant les éléments principaux NPK mais aussi des éléments secondaires Mg ;Ca …

Les éléments qui contribus à la formatio des tissus autrements au développement physique des cultures sont : l’Oxygène (O2) ; le gaz carbonique (CO2) ; Hydrogène (H2) ; Azote (N) ; Phosphore (P) ainsi que le Soufre (S).

Pour ce qui est du maintient de l’équilibre des tissus, les éléments qui interviennent sont le Potassium (K) ; le Calcium (Ca) ; le Magnésium (Mg).
Les derniers éléments nutritifs qui interviennent sont les Oligo-éléments qui ont pour but la catalyse des réactions métaboliques.

Il y a de ce fait de nombreux éléments nutritifs à prendre en compte afin de pouvoir viser un rendement optimum. C’est pour cela qu’il faut avoir en tête les différents ou le facteur limitant présent dans notre parcelle.

Il existe, pour intervenir le plus précisément possible sur les apports des méthodes simples à mettre en place afin de calculer au mieux les apports à réaliser sur les cultures. On parle de la méthode prévisionnelle du bilan azoté. Cette méthode est représentée sur le schéma ci-dessous :

Cette méthode fonctionne avec des nombreux critères dont il est facile de trouver les références sur les sites des instituts techniques.

Azote

L’azote est un élément vital pour les cultures et les plantes, il faut savoir que c’est la base de la photosynthèse, de la croissance racinaire et aérienne, de plus il est aussi important pour l’assimilation des autres nutriments essentiels.

Les ressources en azotes se trouvent à 99% dans l’atmosphère sous la forme de N2, et il y a seulement 1% d’azote qui est stockés sous la croute terrestre.

Il existe 3 principales formes d’azote présents dans les produits fertilisants azoté, il est donc possible d’apporter de l’azote sous différentes forment pour le bon développement des cultures.

Ces 3 formes d’azote sont les suivantes : Azote Nitrique ; Azote Ammoniacal ; Azote Uréique.

En effet suivant un engrais l’azote qu’il contient pourra être utilisable directement par la culture ou en différé durant le cycle de la culture.

Il faut de même savoir que les différentes étapes du cycles de l’azote peuvent être différentes selon différents critères, comme par exemple le type de sol, de la température du sol ou encore de l’activité microbiologique du sol.

Les différentes formes de l’azote

Azote nitrique N03- :

L’azote nitrique est une forme d’azote qui est directement assimilable par les cultures, on le retrouve dans différents produits comme l’ammonitrate (AN). Lors de son épandage, l’azote n’aura pas besoin de passer pour diverses étapes pour être disponible pour la plante.

Il faut de même savoir que c’est une forme d’azote qui est très sensibles au lessivage, c’est pourquoi les apports doivent avoir lieu dans les meilleurs conditionnements météorologiques afin de minimiser un maximum les pertes, des pertes pour la culture mais aussi des pertes économiques.

Ce qu’il faut retenir de l’azote nitrique c’est que cette formeest la seule directement assimilable par les plantes, elles n’a pas besoin de subir de transformation, mais il est aussi important de noter que c’est une forme d’azote qui est sensible au lessivage.

Azote ammoniacal :

L’azote ammoniacal aussi appelé ammonium résulte de l’alliance entre l’azote (N) et l’hydrogène (H).

Sa formulation est très proche du gaz ammoniacal NH3 qui est un gaz très volatile. Cette transformation de l’ammonium peut être plus rapide lorsque le sol à une température élevée et dans les sols à tendances basiques (pH 7.5).

L’ammonium a la possibilité de se fixer sur le complexe organo-minéral (aussi appelé complexe argilo humique) grâce à sa charge H+, cela va diminuer les chances de lessivages et d’entrainement en profondeur. Mais cela va surtout favoriser sa disponibilité pour la culture.

C’est à ce moment là que l’activité biologique va jouer un rôle essentiel, elle va consommer l’ammonium afin de le transformer en nitrate, cette étape a pour nom la nitrification, elle peut se dérouler en quelques jours comme en quelques semaines, cela dépend de l’activité microbienne.

Des pertes sous formes de protoxydes d’azote ou d’oxyde d’azote peuvent avoir lieu durant ce processus.

Ce qu’il faut retenir de l’azote ammoniacal est que l’azote doit subir une nitrification avant d’être disponible pour les cultures.

Azote uréique :

L’azote uréique est une forme d’azote que le sol n’est pas capable ne retenir. C’est pourquoi après une hydrolyse elle se transforme en ammonium. Cette hydrolyse peut occasionner de grandes pertes jusqu’à 40%, donc même si l’Urée par exemple est le produit le plus dosé en azote uréique (46%) il faut toujours apporter plus d’azote que le bilan prévisionnel prévoit, en effet afin de calculé en bonne dose disponible pour les cultures il est préférable de calculer une moyenne de 15% de pertes.

Une fois que l’azote est sous ammoniacal, le cycle de l’azote reste inchangés et poursuit ces différentes étapes.

Ce qu’il faut avant tout retenir de l’azote sous forme uréique c’est quelle possède plus d’étapes afin d’être disponible pour la culture, et de ce fait engendre plus de pertes.

Cycle de l’azote

  1. Le recyclage d’éléments nutritifs contenus dans les matières organiques de toute nature : effluents d’élevage, résidus de culture et autres sous-produits organiques issus des activités humaines, constitue une ressource importante pour la fertilisation.
  2. Seuls des organismes appartenant au groupe des procaryotes peuvent réduire l’azote en une forme recombinée assimilable. Les systèmes fixateurs les plus efficaces sont des symbioses, qui réalisent un couplage entre la fixation de l’azote et la photosynthèse. La symbiose rhizobiumlégumineuse est la plus importante. La quantité d’azote fixé par cette symbiose est très significative. Au niveau mondial, la culture du soja et de l’ensemble des légumineuses entraine la fixation d’une quantité d’azote équivalente à 25% de l’azote des engrais.
  3. La synthèse de l’ammoniac utilise le gaz naturel et l’eau pour produire du dihydrogène (H2) et le combiner au diazote (N2) présent dans l’atmosphère pour former l’ammoniac (NH3), matière première des grands engrais azotés. L’engrais azoté peut contenir de l’azote sous forme uréique, ammoniacale, nitrique ou un mélange de ces formes. Il est proposé sous forme liquide (solution azotée) ou granulée.
  4. L’organisation microbienne transforme l’azote minéral en matière organique. L’activité des bactéries du sol est principalement stimulée par l’ammonium. L’azote organique n’est pas directement assimilable par les plantes ; il doit d’abord être minéralisé. La minéralisation de la matière organique du sol (et des effluents) produit de l’ammonium.
  5. La nitrification par les bactéries du sol transforme l’ammonium en nitrate dans un délai pouvant aller de quelques jours à quelques semaines. Des pertes sous formes de protoxyde d’azote ou d’oxyde d’azote peuvent survenir durant ce processus.
  6. La lixiviation du nitrate (le terme de lessivage est impropre) est un entraînement en profondeur par l’eau du sol. Cela se produit principalement en hiver lorsque l’excès d’eau fait migrer le nitrate hors de portée des racines. Une fertilisation ajustée contribue à prévenir le risque de lixiviation.
  7. La dénitrification a lieu lorsque les micro-organismes manquent d’oxygène (stagnation de l’eau et compactage du sol). Lors de ce processus, les bactéries du sol transforment le nitrate (et les nitrites) en diazote gazeux (N2) et plus marginalement en protoxyde d’azote (N2O) et oxydes d’azote (NOX) qui rejoignent l’atmosphère.
  8. L’hydrolyse de l’urée par les enzymes du sol convertit l’urée en ammonium et en CO2. En fonction de la température, l’hydrolyse est plus ou moins rapide (d’une journée à une semaine). Le pH  du sol autour des granulés d’urée augmente de manière significative durant le processus, favorisant ainsi la volatilisation de N2,   de l’ammoniac produit au cours de la réaction. Un niveau de pH du sol élevé favorise cette transformation. Si cela se produit à la surface du sol, les pertes sont plus importantes. Ces deux conditions sont remplies lorsque l’urée est épandue en plein mais n’est pas immédiatement incorporée au sol.
  9. L’assimilation de l’ammonium par les racines est plus lente que celle du nitrate. L’ammonium de charge positive (NH4+) est adsorbé sur la capacité d’échange cationique (CEC) du sol, et les racines doivent l’atteindre. La majeure partie de l’ammonium est transformée en nitrate avant absorption par les plantes.
  10. L’assimilation du nitrate est rapide en raison de sa forte mobilité en solution dans l’eau du sol. La majorité des cultures annuelles utilisent préférentiellement le nitrate à l’ammonium.

La récolte est transformée en nourriture (humaine ou animale), ce qui est l’objectif fondamental de l’agriculture.

Source : UNIFA 

Schéma général de la fabrication des engrais azotés

Comme on peut le remarquer sur le schéma une importante parti des engrais azoté sont synthétisés à partir d’ammoniac (Urée ; UAN ; AN). L’ammoniac est lui fait le résultat de l’alliance entre l’azote présente dans l’air atmosphérique (N2) et du gaz naturel (H). 

Une filière est possible lorsqu’on l’on obtient de l’ammoniac, l’urée est le résultat de la synthèse de l’ammoniac avec du dioxyde de carbone (CO2), cela permet de faire l’engrais le dosé en azote (46%), l’UREE.

Une fois que l’azote est sous forme ammoniac, une oxydation par de l’acide nitrique donnera du nitrate d’ammonium du son nom AN. Pour obtenir le résultat final après l’avoir mit sous forme solide (granulation) une addition d’une charge doit être réalisé afin que me produit puisse capter l’humidité afin de se dégrader dans le milieu agro-environnementale. Cela a pour conséquence de créer l’un des engrais les plus utilisés qui est l’ammonitrate 33.5.

Le phosphore

Cycle du phosphore

  1. Le recyclage d’éléments nutritifs contenus dans les matières organiques de toute nature : effluents d’élevage, résidus de culture et autres sous-produits organiques issus des activités humaines, constitue une ressource importante pour la fertilisation.
  2. Le phosphate est extrait de mines à ciel ouvert, il est généralement transformé par l’action d’acides minéraux pour produire des formes plus solubles, assimilables par les plantes.
  3. La minéralisation de la matière organique du sol (et des effluents) produit du phosphore minéral (phosphate) soluble.
  4. Le phosphore évolue en permanence entre les formes fixées, adsorbées et solubles.
  5. La lixiviation du phosphore soluble (entraînement en profondeur par l’eau du sol) est un phénomène extrêmement limité (moins de 1kg/ha en situation de fertilisation raisonnée.
  6. L’entraînement du phosphore hors de la parcelle est faible, il se fait par ruissellement (terrains en pente) et érosion (phosphore lié aux particules solides).
  7. L’absorption racinaire des végétaux se fait exclusivement à partir du phosphore de la solution du sol.
  8. La récolte est transformée en nourriture (humaine ou animale), ce qui est l’objectif fondamental de l’agriculture.

Schéma général de la fabrication d’engrais phosphorés

Il existe différente forme de minerai  extrait de gisement potassique, ceux-ci peuvent être :

  • de la sylvinite : mélange de chlorure de potassium et de chlorure de sodium (Alsace)
  • de la carnallite : mélange de chlorure de potassium et de chlorure de magnésium
  • de la kaïnite : mélange de chlorure de potassium et de sulfate de magnésium.

La synthèse du chlorure de potassium (KCl) consiste à séparer des autres sels minéraux.

Dans le cas de la sylvinite, deux procédés sont utilisés :

  1. le procédé thermique : il s’appuie sur la différence de solubilité entre le chlorure de potassium, plus soluble à chaud qu’à froid, et le chlorure de sodium dont la solubilité ne varie pas.
  2. le procédé de «flottation» : par introduction d’un réactif se fixant seulement sur les cristaux de chlorure de potassium qui, pris dans un souffle d’air, flottent à la surface. Le chlorure de potassium dose 60 % de K2O.

L’attaque du chlorure de potassium par l’acide sulfurique permet de fabriquer du Sulfate de potassium (K2SO4) fertilisant utilisé pour les cultures exigeantes en soufre ou sensibles à l’ion Chlore (Cl-). Le sulfate de potassium comprend 50 % de K2O.

Le potassium

Cycle du potassium 

  1. Le recyclage d’éléments nutritifs contenus dans les matières organiques de toute nature : effluents d’élevage, résidus de culture (pailles, fanes, verts…) et autres sous-produits organiques issus des activités humaines, constitue une ressource importante pour la fertilisation.
  2. Le potassium est extrait des mines sous forme principalement de mélange de sels de sodium, de potassium et parfois de magnésium. Il subit une purification pour être transformé en engrais utilisable en agriculture.
  3. Le potassium évolue dans le sol sous sa forme minérale de cation K+. Il est peut être fixé aux argiles, adsorbé sur la capacité d’échange cationique (CEC) et soluble dans l’eau du sol.
  4. La lixiviation du potassium soluble présent dans l’eau du sol (entraînement en profondeur par l’excès d’eau du sol) est un phénomène plus important dans les sols sableux à faible CEC.
  5. L’entraînement du potassium hors de la parcelle se fait aussi par ruissellement (terrains en pente) et érosion (potassium lié aux particules solides).
  6. L’absorption racinaire des végétaux se fait exclusivement à partir du potassium K+ dissous dans la solution du sol.
  7. La récolte est transformée en nourriture (humaine ou animale), ce qui est l’objectif fondamental de l’agriculture.

Schéma général de la fabrication d’engrais potassique

Le Soufre

  1. Le recyclage d’éléments nutritifs contenus dans les matières organiques de toute nature : effluents d’élevage, résidus de culture et autres sous-produits organiques issus des activités humaines, constitue une ressource importante pour la fertilisation.
  2. La fabrication des engrais peut conduire à des formulations contenant du soufre sous forme sulfate :
    • les engrais azotés (solides ou liquides) contenant du sulfate ou du thiosulfate d’ammoniaque, les ammonitrates contenant du sulfate de calcium et/ou du sulfate de magnésium
    • les engrais simples phosphatés, potassiques et magnésiens dont certains contiennent des sulfates (sulfate de calcium, de potassium ou de magnésium)
    • les engrais composés (PK ou NPK) contenant, selon le procédé de fabrication, du sulfate de calcium et/ou du sulfate d’ammoniaque.
  3. Certains produits phytosanitaires apportent du sulfate ou du soufre élémentaire qui s’oxyde en sulfate dans le sol.
  4. Les retombées atmosphériques de soufre se font sous forme d’oxyde (SO2 surtout et SO3). Au contact avec le sol, ils sont transformés en sulfate. Divisées par six depuis 40 ans, les émissions en soufre des usines et des pots d’échappement entrainent une forte réduction des retombées atmosphériques.
  5. L’organisation microbienne transforme le sulfate minéral en soufre organique. L’activité des bactéries du sol est principalement stimulée par la présence d’azote ammoniacal et de sulfate. Le soufre organique n’est pas directement assimilable par les plantes, il doit d’abord être minéralisé. La minéralisation de la matière organique du sol (et des effluents) produit du sulfate.
  6. En conditions aérobies dans le sol, la forme ultime du soufre minéral est la forme sulfate mais en conditions anaérobies, le sulfate peut être réduit en sulfure et en hydrogène sulfuré H2S à l’origine d’une odeur désagréable.
  7. La lixiviation du sulfate est un entraînement en profondeur par l’eau du sol. Cela se produit principalement en hiver lorsque l’excès d’eau fait migrer le sulfate hors de portée des racines.
  8. L’absorption racinaire des végétaux se fait exclusivement sous la forme sulfate.
  9. Une absorption foliaire sous forme de vapeur de soufre élémentaire (S) est possible mais limitée.

La récolte est transformée en nourriture (humaine ou animale), ce qui est l’objectif fondamental de l’agriculture.

Fertilisant organique

Ces produits contiennent une fraction de l’azote sous forme organique qui offre l’avantage d’une fourniture par minéralisation lente et progressive de l’azote à la plante. Ils contiennent également du carbone organique qui est une source de nourriture pour les microorganismes du sol. Leur apport peut donc favoriser l’activité microbienne du sol. En quantité suffisante, ils permettent de reconstituer le stock de matière organique du sol pour compenser la minéralisation annuelle de 1 à 2% de ce stock.

Minéralisation Définition : Transformation de la matière organique qui conduit à la formation de sels minéraux où les éléments fertilisants deviennent solubles et accessibles aux plantes.

NB : Afin d’être commercialisé sur le marché français, les fertilisants organiques doivent  contenir au moins 1% d’azote organique d’origine animale ou végétale et au moins 3% d’un des trois éléments nutritifs majeurs : azote, phosphore ou potassium.

Certains effluents d’élevage suffisamment concentrés en matière sèche et en éléments nutritifs entrent dans la définition des engrais organiques. Ils sont produits par des élevages de volaille (fiente déshydratée, fiente de volaille avec litière) ou de porc et de bovins (engrais NP issu de lisier obtenu après séparation de la phase solide des lisiers).

Une deuxième grande catégorie est constituée par certains coproduits de filières agro-industrielles. Ce sont par exemple les tourteaux, marc et vinasses pour les filières végétales et les poudres de viande, de plumes, de soies ou d’os, la corne broyée, le sang desséché, les cuirs torréfié ou hydrolysé et autres marcs de peaux, bourres de laine… pour les filières animales.

Quelques engrais organiques exploitent d’autres ressources naturelles telles que les guanos d’oiseaux (accumulation naturelle d’excréments), le guano et l’engrais de poisson et les algues marines.

Enfin, des industriels producteurs d’engrais utilisent ces produits comme matières premières pour formuler des engrais organiques répondant à des besoins spécifiques de cultures ou de sol. Pour permettre un épandage précis à ces engrais comparable à celui obtenu avec les engrais minéraux, ils sont granulés ou transformés en bouchons en utilisant des filières.

 La forme de l’azote apporté pour les fertilisants organiques peut avoir différentes origines comme les PAT (Protéines Animales Transformés) ; Protéines d’origines Végétales (Engrais vert) ; Farines de plumes ou de sang.

Parmi les PAT nous pouvons retrouver le sous-produit des élevages tels que les farine de sang, farine de plume ou encore de la poudre d’os.

Ensuite nous pouvons retrouver les effluents d’élevage, cela réunit les fientes ; lisiers ; fumiers. Les protéines d’origines végétales possèdent de plus faible teneur en éléments nutritifs cela regroupe les couvert végétaux et mulch.

Lorsque l’on parle de fertilisation organique il est important de faire un point sur le compostage.

Les raisons qui pourraient faire en sorte qu’on a besoin de composter sont :

  • détruire les graines de mauvaises herbes,
  • détruire les pathogènes

Les exigences qu’il faut avoir pour bien choisir son composte sont :

Des composts plutôt jeunes, avec un C/N à moins de 17, sans ou avec très peu de résidus ligneux comme structurant (éviter aiguilles, écorces et sciures de conifères car ceux-ci se degrade très lentement).

Les teneurs des fertilisant organiques

La mise à disposition de l’azote des Pro, elle est très variable selon la part d’azote minéral et les formes d’azote organique qu’ils contiennent. La part d’azote minéral se présente essentiellement sous forme ammoniacale, elle est immédiatement disponible pour les plantes, alors que l’azote organique doit être au préalable minéralisé. Pour tous les fertilisants organique, on distingue une phase de minéralisation plus rapide de l’azote organique au cours des 12 mois suivant l’apport, en lien avec une fraction organique plus facilement dégradable par l’activité biologique du sol, et une phase de minéralisation plus lente, à une vitesse de même ordre de grandeur que celle de la matière organique du sol. L’effet azote du Pro sur la culture réceptrice est donc lié à la fraction d’azote minéral qu’il contient, et à la part de l’azote organique minéralisée au cours du cycle cultural.

Plusieurs comportements sont distingués quant à la phase de minéralisation plus rapide de l’azote organique.

Pour les fertilisants type fientes, fumiers de volailles ou vinasses, l’azote organique se minéralise rapidement : 30 à 80 % de l’azote organique apporté est minéralisé au cours des premiers mois voire des premières semaines. Ces produits doivent donc être apportés peu de temps avant les périodes d’absorption des cultures.

Les fertilisants type fumiers de bovins ont un rythme de minéralisation intermédiaire : entre 20 et 40 % de l’azote organique apporté se minéralise progressivement au cours de la campagne suivant l’apport.

Les fertilisants types composts de déchets verts ou de fumiers de bovins qui ont subi une phase de maturation longue (> 12 mois) se minéralisent très lentement : seul 5 à 10 % de leur azote organique est libéré au cours de la première année. Ces produits sont principalement utilisés pour entretenir le stock de carbone organique du sol et non comme fertilisants azotés.

Pour être le plus précis possible, il convient de réaliser des analyses de produits organiques au plus proche de la date d’épandage pour prendre en compte les éventuelles transformations au stockage.

Les différences entre divers fertilisants organique et amendement organique :

Les amendements

Rappel : il est important de bien faire la différence entre amendement et fertilisants.

Engrais :

 Produits de nature minérale ou organique apportés au sol pour fournir aux végétaux des éléments minéraux plus ou moins rapidement disponibles. Les principaux engrais apportent N, P et K sont  éléments fertilisants majeurs.

Amendements :

 Produits de nature minérale ou organique apportés au sol pour en modifier les caractéristiques physico-chimiques, c’est-à-dire essentiellement la structure  et le pH. Les principaux amendements minéraux apportent du calcium et du magnésium et les amendements organiques des matières organiques destinées à entretenir ou à enrichir le stock d’humus du sol.

Pour faire la différence sur le point technique entre fertilisant (engrais) et amendements il nécessaire de s’intéresser au ratio C/N, car c’est le piler qui définit la dégradation du carbone. En effet il faut de l’azote pour permettre de dégrader le carbone et donc pour structuré le sol.

Un C/N environ égale 10 évoque un produit fertilisant.

Un C/N  supérieur à 15 est considéré quand à lui comme un amendement car il a un pouvoir plus structurant pour le sol.

Le but des amendements est donc d’améliorer les propriétés physiques, biologiques et chimiques des sols :

Amélioration  propriété physiques :

Les amendements minérales basiques ont une action qui favorise la microporosité des sols qui ellemême favorise et crée les remontés capillaires d’eau présente en profondeur.

Le chaulage par exemple va chasser les ions H+ afin de permettre au Ca de se fixer sur le complexe argilo-humique aussi appelé organo-minérale. Cela va avoir comme conséquence d’améliorer la stabilité structurale des sols grâce aux Ca.

Améliorations des propriétés chimiques :

Les améliorations des propriétés chimiques du sol sont pour l’essentiel liées au ph.  En effet lorsque le Ph augmente cela conduit à une augmentation évidente de la CEC effective. Mais il faut de même savoir que les charges apportées par la matière organiques du sol est 5 fois supérieur à celle apportées par les argiles. En d’autres termes un bon taux de MO conduit à une bonne CEC. Si on reprend l’exemple du chaulage, celui-ci a pour objectif de chasser les H+ de la CEC afin de libérer de la place pour que la CEC puisse fixer d’autres éléments. Des études démontrent que les amendements minéraux basiques agit sur la structure du sol, la vie biologique car ils redressent le ph cela a pour conséquence de libérer de la place pour les éléments nutritifs et une meilleure fixation du calcium ; Magnésium ; Phosphore et Potassium. Donc des apports réguliers en AMB permet de réduire les apports en fertilisants.

Les différents types d’engrais solide

La qualité physique des engrais est l’un des points les plus important à prendre en compte lors du choix des fertilisants. En effet pour optimiser l’épandage les agriculteurs souhaitent pouvoir épandre leur engrais sur une plus grande largeur, sans que pour cela est de l’influence sur l’homogénéité de la répartition.

Il est bon de savoir que tous les engrais ne possèdent pas les mêmes aptitudes à l’épandage. Cela s’explique d’après plusieurs facteurs :

  • Les caractéristiques physiques intrinsèques et leurs compétences à ce conserver durant le stockage.
  • Une aptitude à atteindre une porté de projection importante qui dépend de sa densité, du diamètre moyen ainsi que de la sphéricité des granulés.
  • L’étalement granulométrique a une forte influence sur l’homogénéité de la répartition des grains sur toute la largeur d’épandage.
  • La dureté est aussi un critère à prendre en compte afin que le produit ne bouge pas jusqu’à ce qu’il soit épandu et mis au sol.

Les engrais sous forme granulés :

Les engrais granulés, ammonitrates et composés NPK, ont une granulométrie moyenne supérieure à 3 mm, une densité proche de 1 et une dureté suffisante pour être projetés à de grandes largeurs au-delà de 28 mètres. L’urée plus légère est par contre sensible au vent.

source : http://www.noviusengrais.com/

Les engrais granulés sont le types d’engrais le plus répandu, ils garantissent une bonne homogénéité ainsi qu’une aptitude de porté de projection optimal et une excellente répartition sur la parcelle.

Il existe différents types de Granular selon les épandeurs, en effet les granulars sont spécifique suivant la largeur d’épandage.

Dans les engrais granulés on peut retrouver différents types d’engrais tels que le DAP 18 46, l’UREE, les AMMONITRATES d’origines française.

Les engrais sous forme prillés

Les engrais prillés ont une granulométrie  fine, une densité plus faible et une plus grande sensibilité à l’écrasement que les engrais granulés. Ils ne permettent pas d’épandage au-delà de 12 ou 16 mètres de largeur.

source : http://www.noviusengrais.com/

Les granules sont fabriqués par formation de gouttelettes que l’on sèche pour obtenir un engrais dit « prillés ». On retrouve les engrais sous forme prillés a travers différents produits tels que les ammonitrates d’importations.

Les engrais sous forme compactés

Le compactage se fait par la pression appliquée entre deux roues parallèles qui tournent lentement en sens inverse et compactent le mélange de matières à la manière d’un laminoir en acierie. Le compacteur à roues tangentes produit des plaquettes de dix à vingt millimètres d’épaisseur.

source : http://www.noviusengrais.com/

Ensuite, les plaquettes sont broyées et criblées afin d’obtenir le produit final granulé. Par exemple avec une granulométrie de type 2-5 millimètres. Après le tamisage, les produits trop fins sont recyclés au compacteur, ce qui va déterminer un rendement de granulation. Le choix des équipements de broyage et de criblage a un impact direct sur la qualité et la quantité de granulés produits. La sphéricité des grains peut également être améliorée avec l’ajout d’un équipement de posttraitement tel que polissage à sec ou humide, enrobage.

Les engrais compactés possèdent divers avantages tels que le fait que se soit un procédé sec, il ya de ce fait aucun séchage  de plus la corrosion a moins d’impact du fait de la faible teneur en eau. C’est un engrais « plus écologique » car il ne dégage ni de fumées ni de liquide nocifs.

L’un des avantages qui les rends compétitifs est que l’on peut utiliser un grand nombre de matière première et donc réaliser des engrais qui est difficiles ou impossibles de produire en unité de granulation traditionnelle.

La granulométrie peut être variable suivant les attentes, mais en générale le diamètre est de 5mm.

Les compactés aux formes anguleuses et rugueuses comme des roches concassées, sont peu lisses et nécessitent de fournir plus d’énergie pour les projeter. Leur trajectoire est moins précise.

Les engrais sous forme complexes

Les engrais complexes représentent en grande parti les NPK, ces engrais sont disponibles sous 2 formules différentes.

Premièrement, les composés, cette forme est caractérisée par une industrialisation de leurs fabrications.

En d’autres termes, les éléments qui le composent tels que l’azote, le phosphore et le potassium, et de même que les Oligo et macro éléments comme le soufre, le calcium, le magnésium, touts ces éléments sont mélangés de façon à ce que tous les éléments nutritifs se retrouvent dans un même granulé.

Pour les particularités physiques, la régularité et l’homogénéité peut varier suivant le procédé de fabrication ainsi que les fabricants. Il faut de même savoir qu’il existe des différences de qualité des matières premières des engrais complexes, cela signifie que certains sont élaborés à partir d’azote uréique, d’autres avec de l’azote nitrique (les produits YARA sont à base d’azote nitriques). Les origines du phosphore et du potassium ont de même des incidences sur la solubilité de ces éléments.

En second lieu, nous retrouvons les mélanges, ces produits sont pour la plupart élaborés dans des unités de mélanges présentes chez les distributeurs.

Les éléments nutritifs NPK sont tous regrouper dans un mélangeur aux quantités mesurées pour créer des formules sur mesure.

Ce mélange a pour principale conséquence les pertes de régularité et d’homogénéité, un engrais de mélange aura une répartition moins homogène sur la parcelle à cause de la ségrégation des éléments dans la trémie, due aux différences de densité et de la taille des éléments.

Les rappels agronomiques

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